Plan d’Aval par le col du Barbier et le télégraphe chappe

Randonnée « hivernale » au Col du Barbier (Haute Maurienne Vanoise, Savoie) l’objectif était de redescendre directement sur le lac artificiel de plan d’Aval depuis le col mais la présence encore importante de neige m’a fait rebrousser chemin pour passer plus bas par le Télégraphe Chappe. 

Cette randonnée est accessible avec un chien puisqu’elle passe en limite extérieure du cœur de parc national de la Vanoise qui lui est interdit aux chiens. Elle évolue aussi hors du domaine skiable d’Aussois. 

En été une boucle est possible depuis le parking de la carrière situé entre les lacs de Plan d’Aval et Plan d’Amont ce qui réduit le dénivelé. Cette trace est aussi disponible en fin d’article.

Attention cependant car des panneaux annoncent la présence de troupeau + chien de protection en période d’estive. 

“Seulement ceux qui prendront le risque d'aller trop loin découvriront jusqu'où on peut aller"

Sommaire

La randonnée

Randonnée hivernale  à faire hors neige à cause de la raideur des pentes herbeuses. On fait environ 1200m de dénivelé sur moins de 3 km de montée.

Le départ s’effectue du même parking que pour la cascade Saint-Benoît à la sortie du village d’Aussois sur la D215 direction Modane. (Cliquer sur l’adresse indiquée dans les données techniques pour ouvrir l’itinéraire routier).

Le col du Barbier est indiqué sur un panneau en bois. 

La montée est continue et un peu raide évolue au milieu des conifères. Des zones moins arborées nous offrent parfois de la visibilité. 

On arrive à « Les côtes », croisement avec la petite route en provenance d’Aussois. Il y a un chalet en bois sur la gauche.

Comme on peut le voir un panneau indique la présence de troupeau avec un chien de protection en période d’estive. Vu le nombre de crottes autour du chalet en bois, ça m’étonnerait guère que le chalet serve de cabane de berger (je n’ai pas demandé confirmation aux personnes d’ici).

En tout cas il y a quand même pire comme vue.

On suit la direction du Col du Barbier en prenant la piste juste au dessus du chalet et jusqu’au premier panneau d’indication après le panneau PRS358

 Celui-ci ce trouve à l’altitude 1890m et indique seulement la direction du Télégraphe Chappe et des lacs artificiels de plan d’Aval et plan d’Amont.

On délaisse ce sentier pour continuer tout droit en direction du panneau de rando que l’on voit un peu plus loin face à nous – notre objectif étant de monter au col du Barbier avant de redescendre sur les lacs.

Attention car sur le sentier du télégraphe il y avait un couple de bouquetins ! 

La vue au second panneau est vraiment top. Maintenant c’est parti mon kiki, ça monte raide jusqu’au GR5 – en gros jusqu’au col du Barbier.

A environ 3/4 de la montée on atteint ce qui semble être une ancienne cabane de berger. (j’ai coupé droit dans la pente pour la rejoindre, le balisage passe plus à gauche).

Bon c’est pas tout mais j’ai quand même hâte d’arriver sur du plat histoire de détendre un peu les mollets. 

Au dessus de nous on voit le GR 5 et sur la gauche un chalet d’alpage : Le barbier (pas le col,non), le col du Barbier lui est au-dessus nous mais sur notre droite.

ça m’aurait bien tenté d’aller jusqu’à ce chalet d’alpage mais je garde cette rando pour quand il n’y aura plus du tout de neige et de préférence une période sans troupeau aussi.

On arrive au col du Barbier, ici l’hiver est encore bien là, il y a un vent froid à décorner un bœuf et encore pas mal de neige.

Je profite un petit coup de la vue après avoir mis mon tour de cou en cagoule, remis la doudoune et les gants. Voilà que mon gros-gros est tout foufou ou alors il fait genre d’être mort … après ces 1200m de D+.

Avec ce vent ça ne donne pas trop envie de s’éterniser… Je m’arrêterai pour manger un peu plus bas. Je me dirige donc dans la bonne direction pour rejoindre Plan d’Aval qu’on voit en contrebas.

Clairement ça me semble encore pas vraiment possible de rejoindre plan d’Aval directement depuis là. Je m’enfonce jusqu’aux cuisses (je n’ai que des crampons) … Preuve qu’il y a quand même une belle accumulation de neige. 

 Je ne vois pas comment est la pente depuis là (bien que je sois descendue un peu pour voir si j’avais une meilleure visibilité). Sur la carte le sentier passe dans une pente qui s’affiche en rouge donc je viens de monter logiquement mais avec de la neige en plus… Et visiblement il n’y a pas eu beaucoup de passage ce qui n’est pas gage de confiance… Mon instinct me dit de ne pas passer par là.

La décision est prise, je redescends par là où je suis montée pour récupérer le sentier du Télégraphe, l’altitude étant moins élevée il doit y avoir moins de neige et je devrais pouvoir rejoindre plan d’Aval sans trop de risques. 

Du coup vu que le parcours se rallonge je trouve un rocher pour m’abriter du vent et manger  un petit bout ici. 

Iron n’a pas perdu le nord. Vous avez vu sa tronche … genre je ne te regarde pas mais assis juste en face de moi pour ne surtout pas que je l’oublie… 

Une dernière roulade d’Iron pour profiter de la neige et on entame la descente. 

Dans la descente … Avec la belle démarcation de neige. 

Je rattache Iron au cas où le couple de bouquetin soit toujours dans les parages. 

Et j’ai bien fait… Le male est entre notre sentier et celui du Télégraphe. 

On est revenu au bon endroit à ce fameux panneau d’altitude pour suivre maintenant la direction du télégraphe et du plan d’Aval. On va y arriver !

La vue depuis le Télégraphe est vraiment appréciable. Il est un peu en dehors du sentier balisé.

On poursuit pour rejoindre Plan d’Aval, le sentier évolue en forêt et devient enneigé sur l’autre versant. On sort de la forêt le sentier coupe parfois de la bonne pente… Franchement dangereux s’il y avait plus de neige mais ça permet d’avoir une belle vue sur le village d’Aussois et plus.

On se rapproche du barrage et je suis toute contente sauf que … C’est la blague du siècle. Le sentier arrive sous le barrage, on ne voit rien…

J’ai franchement pas la motivation de faire les 50m de montée nécessaire.

Du coup on entame la descente en passant par le Drozet, le Clotte, la Ravière et les Moulins.

Avec toujours une vue sur le village d’Aussois.

Aux Moulins bien rester sur la piste carrossable pour quitter le balisage. Cela permet de retomber un peu plus loin sur la route départementale et longer moins longtemps cette dernière jusqu’au parking.

En bref

Le col du Barbier offre un beau point de vue tout comme le Télégraphe Chappe. 

Ces parcours sont à faire de préférence hors neige pour éviter les dangers liés à l’hiver.

Privilégier le printemps ou l’automne pour éviter aussi la présence des troupeaux et des chiens de protection.

Cette randonnée évolue hors domaine skiable mais à proximité directe d’Aussois.

Pour voir la vidéo en meilleure qualité pensez à modifier la qualité dans les réglages ! 

Durée :

  • Entre 4h30 et 7h30 selon la saison et le parcours.

Les plus :

  • Hors domaine skiable
  • Peu fréquenté
  • Beau panorama

Les moins :

  • Pentes herbeuses raides – à faire hors neige dans les pentes les plus raides.
  • En période estivale possibilité de troupeau + chien de protection sur le tracé (panneaux)
  • Peu de balisage

A proximité :

Itinéraire

J’ai mis ici les informations pour les 2 itinéraires possibles :

  • Départ « hivernal » depuis la D215 (mon itinéraire)
  • Départ « estival » depuis le parking de la carrière au-dessus d’Aussois (itinéraire idéal).

Données techniques

Itinéraire emprunté

12 km

D+/- 1200m

7h50 (raquettes)

Faible

Bien

Néant

1 353 m

2 371 m

3534OT

Technicité
Effort
Risque
Itinéraire d'été

9 km

D+/- 860m

4h30

Faible

Bien

Faible

1 895 m

2 371 m

3534OT

Technicité
Effort
Risque

Attention présence de troupeau et chien de protection mentionnée sur les panneaux.

Carte de la randonnée

Itinéraire emprunté
Itinéraire d'été

Trace gpx

Itinéraire emprunté
Itinéraire d'été

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