Aujourd’hui on part à la découverte des lacs les plus accessibles des Sept Laux (Isère, Belledonne, Alpes) mais surtout je voulais prendre mon temps pour les découvrir. C’est donc tout naturellement que j’ai pris les affaires pour le bivouac.
Les lacs ne sont pas totalement naturels, on peut trouver quelques aménagements (EDF) mais au final c’est peut être le mélange des deux qui fait tout l’attrait des lieux.
"Si vous avez été brutalement brisé mais vous avez encore le courage d'être bon avec les autres êtres vivants, alors vous êtes un "dur à cuire" avec un cœur d'ange.
Keanu Reeves
On en parlait il n’y a pas longtemps avec ma maman, certaines personnes traversent des épreuves qui mettraient à terre plus d’une personne et malgré tout elles savent garder leur sympathie, leur sourire, … Ces personnes sont justes exceptionnelles.
Moi à la moindre contrariété, je m’énerve, je deviens désagréable avec les gens en oubliant parfois qu’il y a plus grave et que je ne connais absolument rien de ce que peut traverser la personne que j’ai en face de moi. J’ai vraiment du chemin à faire là dessus…
Je suis partie du parking de la cascade Sept Laux (vers le village Le Rivier d’Allemont en Isère), non loin du barrage de Grand’maison.
J’ai fait ce choix car j’étais dans le secteur pour plusieurs jours et la veille après la randonnée, je voulais faire du paddle. Il y a une base nautique sur le lac du Verney. De plus le lac de Grand’maison est un super spot pour la nuit qui se trouve pas très loin du départ de la randonnée. Par contre il n’y a aucun réseau et des moutons (le matin) donc attention avec les chiens.
Cependant le parking de départ de la randonnée est vraiment pourri, c’est comme une petite route en cul de sac, il faut se garer le long, ça n’inspire absolument pas confiance vu le risque élevé de chutes de pierres, on peut le voir avec le nombre de pierres de toutes tailles qui jonchent ce « parking ».
Cliquer sur l’adresse dans les données techniques pour ouvrir l’itinéraire routier.
Du parking, il n’y a « qu’une » option : il faut monter. Il suffit de suivre la direction du refuge des Sept Laux. Et je peux vous dire que la pente est raide, plus de 30% (environ 750m de D+ pour 2km). J’appréhende déjà la descente avec le gros sac !
On attaque d’entrée le passage « délicat » mentionné sur le carte par les petits points rose. Ce passage est simplement équipé d’une main courante et même de marches, il ne pose absolument aucun problème (une courte partie est visible dans la vidéo).
Dans la montée je vois un bouquetin bien sur la droite, il a l’air jeune. Je regarde si j’en vois d’autres autour mais n’en vois pas, je trouve ça un peu bizarre.
On continue de monter jusqu’à atteindre le premier petit lac sans nom, il y a aussi des gouilles à coté qui abritent des salamandres (actuellement petites, non adultes).
Il faut savoir qu’à l’aller ce n’est pas le plus beau. Nous arrivons à hauteur des lacs alors qu’au retour on arrive en surplomb, ce qui offre une plus belle vue mais bon sinon il suffit de se retourner pour voir. 😋
On poursuit toujours en direction du refuge des Sept Laux.
Juste après le petit lac sans nom on atteint le premier lac, le lac de le Sagne. (Il y a d’autres photos prises sur le retour).
Et puis on arrive rapidement au deuxième lac, celui de la Corne. Celui-ci est très grand.
Je ne me suis pas approchée de la cabane qu’on voit sur la photo. Peut être une bergerie ?!
On contourne le lac par la gauche pour remonter au-dessus direction le troisième lac.
Au Lac Jeplan (le troisième lac), il y a de grandes zones herbeuses assez plates, c’est la plus grande zone de bivouac possible. On contourne celui-ci par la droite.
On arrive encore rapidement au quatrième lac, le Lac du Cos ainsi qu’au col des Sept Laux situé au bord du lac.
On passe devant une bergerie (signe qu’il y a bien des troupeaux et potentiellement des chiens de protection en période estivale), contacter le refuge des Sept Laux ou l’office de tourisme des Sept Laux pour connaitre la date de montée des troupeaux.
Ce lac est vraiment grand, on peut apercevoir un barrage au bout de ce dernier… Pas très naturel… On longe le lac par la gauche jusqu’au barrage.
On passe le barrage en suivant le chemin balisé et puis on va longer le cinquième grand lac par la droite, au bout du quel se trouve le refuge des Sept Laux. Le lac Cottepens.
En direction du refuge des 7 Laux, on reste bien sur le balisage.
Sur ce pont à droite on peut voir le sixième lac, le lac de la Motte alors qu’à gauche c’est le lac Cottepens.
On l’emprunte pour faire l’aller retour jusqu’au lac Noir (dernier lac) mais il faudra revenir ici pour quitter le balisage.
Juste après avoir passé le pont, on aura le sentier qui mène au refuge sur la droite, on l’ignore (à moins que vous ne vouliez y aller). Et le lac septième lac, le lac Carré.
C’est sur une lambe de terre entre le lac Cottepens et le lac Carré que se trouve le refuge des Sept Laux. On poursuit, des petites gouilles apparaissent ici et là.
Et puis on arrive au bout de cette traversée des lac des Sept Laux avec ce huitième le lac, le lac Noir.
On fait demi-tour. On repasse par les gouilles et on réemprunte le pont.
Au bout du pont, on était arrivé précédemment par la droite, maintenant on va à gauche. Ici on quitte le balisage, on suit le sentier et les cairns pour rejoindre le lac de la Ratoune.
Attention il y a des bouquetins dans le secteur.
Le sentier s’élève, le panorama est vraiment exceptionnel.
On arrive ensuite au lac de la Ratoune le neuvième lac de cette randonnée.
On suit les cairns pour rejoindre le point de vue. Attention à partir de maintenant c’est principalement du pierrier. Il peut être difficile de s’orienter (malgré les cairns) et la progression est plus difficile.
Depuis le point de vue on rejoint le dixième et dernier lac de cette randonnée : le lac Blanc. Il faut passer par le pierrier et se guider avec la carte et les cairns.
C’est à proximité de ce dernier qu’on va dormir, il est encore un peu tôt pour monter la tente alors je me pose et je lis. Avant de partir à l’exploration d’une bonne zone pour planter la tente. Il y en a plusieurs dans le coin (vous pourrez repérez des petits murs pour protéger du vent).
Les nuages sont de plus en plus bas, je crois que c’est raté pour le coucher de soleil.
C’est l’heure de manger et vu que j’ai oublié mon réchaud, c’est repas froid, saucisson, fromage, compote, etc… Je surveille Iron car il a un peu trop tendance à voler ce qui est à sa hauteur en ce moment… Je ne sais pas ce qu’il lui prend car il n’est absolument pas voleur normalement.
On profite de la zone de bivouac et de la vue à proximité grâce à toutes ces petites buttes.
Vous la voyez la toile de tente au milieu de ce paysage ?
Le nuages deviennent bas, le brouillard est présent, ça caille… On profite une dernière fois et on rentre à l’abri.
Dans la tente, vu qu’il est encore tôt je n’ai absolument pas sommeil. Et le gros est étalé de toute sa longueur et largeur ! Punaise, j’ai pris une tente 2 places exprès pour le chien et me voilà encore à embrasser la toile parce qu’Iron me bourre contre le bord. Je n’ai même pas la place de mettre les bras le long de mon corps. Du coup je me tape un fou rire phénoménal et Iron râle parce qu’il veut dormir, ce qui me fait encore plus rire.
J’ai dit que la prochaine fois je testerai de mettre mon matelas en diagonal ! Je déteste me retrouver collée à la toile à cause de l’humidité… En plus j’ai un peu peur de m’être emballée en aillant pris mon sac de couchage 10°c (c’est la première fois que je le prends en montagne). Finalement ça va je n’ai pas eu froid.
Non mais franchement on en parle de la répartition de largeur ?
J’ai vraiment bien dormi mais j’ai peur que les nuages soient encore là. C’est 6h30 mais je suis pressée de voir dehors alors j’ouvre et là c’est vraiment génial ! Plus aucun nuages !
On refait un petit tour au point de vue avant de redescendre.
On va essayer de faire une boucle pour éviter de se taper le pierrier… Donc on traverse le cours d’eau (débordement du lac Blanc) car en observant le matin, il m’a semblé voir un cairn de l’autre coté.
Jackpot, on peut bien redescendre de ce coté. Il y a bien une sente. On redescend donc du Lac Blanc en essayant de suivre les cairns pour retrouver plus bas le GR balisé.
Retombé sur le GR, on prend à gauche pour retourner en direction du parking.
L’hélico est en train d’effectuer les rotations pour alimenter le refuge. Voilà quand on dit « oh mais en refuge c’est cher maintenant… » sauf que le refuge ne se garde pas tout seul, la marchandise n’arrive pas par le saint esprit non plus,.. il y a des frais de fonctionnent qui sont réels.
On rejoint le lac du Cos, puis le lac Jeplan et ensuite le lac de la Corne.
On arrive au lac de la Sagne et ce matin les reflets sur le lac sont chouettes.
On en profite car juste après on entame la grosse descente pour rejoindre le parking.
Puis le dernier petit lac…
Et c'est parti pour se tuer les genoux jusqu'au parking !
Durant la descente, je croise des personnes et vu que j’ai vu un bouquetin tout seul la veille (chose que j’ai trouvé bizarre), je demande si elles ont vu des bouquetins.
Sauf qu’elles ont vu un bouquetin mort. J’ai donc surveillé voir si je le voyais et effectivement… Soit j’ai été myro la veille pour ne pas le voir, soit il n’était pas là. Ce n’est pas celui que j’ai vu car il était bien plus jeune.
Je ne sais même pas s’il faut le signaler et à qui… car il a l’air d’avoir un collier et en plus il est vers l’eau. Je trouve bizarre qu’il soit là, ça semble impossible qu’il soit tombé à cet endroit, en plus on parle d’un bouquetin ! Ca fait de la peine quand même… Je ne cesse de penser à celui qui était seul la veille, je ne l’ai pas revu sur la descente.
A cette période c’est génial car il n’y encore aucun troupeau. Malgré parfois le « manque » de naturel ça reste un endroit fabuleux avec ces enchainements de lacs et le point de vue vers le lac Blanc est vraiment très beau.
Attention avec les chiens, présence de bouquetins.
Cette randonnée est possible sur une journée mais pour mieux profiter des lieux, je conseille de prendre les affaires de bivouac.
17,5 km
D+/- 1150 m
7H50 ou sur 2 jours
Moyenne
Très bien
Haute
1279 m
2271 m
3335ET
* La randonnée est globalement sur un niveau 2 mais…
La partie hors balisage (Lac de la Ratoune, Lac Blanc) évolue principalement dans un pierrier, ce qui complique la progression et surtout l’orientation. Des cairns sont cependant présents, ce terrain ne posera aucun problème aux personnes habituées à randonner en terrain montagnard.
Activez la localisation de votre téléphone pour un suivi GPS de la trace.
Si vous avez aimé l’article, n’hésitez pas à laisser un commentaire et à le partager :
A propos
S’abonner au blog
Nous suivre sur les réseaux sociaux
Qui sommes nous ?
Océane, née en 90
Iron x beauceron né en 2013
J’ai adopté Iron en association
On habite dans l’Ain limite Jura
Je randonne et voyage seule avec mon chien et je retransmets nos aventures ici, sur le blog.
© Copyright 2017-2024 Moi, mes godasses et mon chien. Tous droits réservés
C’est à dire : En consultant le blog avec votre smartphone et en activant la localisation vous pourrez voir votre position en temp réel et suivre le tracé d’une randonnée.
✅ Facilité d’utilisation. Plus besoin de télécharger les traces GPX ni même d’avoir une application GPS.
❌ Nécessite d’avoir du réseau internet
❌ Non disponible en carte IGN (disponible uniquement en carte Open Street Map)